Bénin

Atrokpo : après l’échec de Orounla, le maire ne lâche pas les tokpa-tokpa, les détails

Maurelle HESSOU 14/02/2022 à 11:47

Au cours d’un point de presse animé le vendredi 11 février 2022, le maire de la commune de Cotonou, Luc Sètondji Atrokpo a annoncé la construction de gares routières modernes. Ceci pour les conducteurs de minibus Tokpa-tokpa et de taxis qui desservent la Ville au titre de l’année 2022. Un projet tenté par le préfet du Littoral, Alain Orounla et qui lui a valu une brochette de représailles.

Les conducteurs de minibus Tokpa-tokpa et de taxis qui desservent la ville de Cotonou ne sont pas au bout de leur peine. Des gares routières modernes, bientôt mises à leur disposition avec les contraintes qui y seront liées. C’est du moins, ce qu’a annoncé le maire de la ville de Cotonou, Luc Atrokpo, le vendredi lors de son point de presse, sous-tendu aussi par le bilan des réalisations effectuées au cours de l’année 2021 ; et l’annonce des éventuels projets au titre de cette année 2022.

Selon le maire Luc Atrokpo, pour le compte de l’année en cours, plusieurs projets sont en vue, notamment la construction de gares routières modernes. « Je voudrais aussi annoncer, comme une surprise, la construction prochaine de gares routières modernes qui tiendront compte de la configuration actuelle du transport routier à Cotonou », a déclaré Luc Atrokpo. Pour lui, ce projet vient à point nommé pour faire face aux problèmes de mobilité urbaine et de sécurité dans la ville de Cotonou.
Mais il ignore le revers de cette médaille qu’il annonce d’ores et déjà si brillante. En effet, les autorités tiennent toujours à ce funeste projet de construction de gares routières dans Cotonou. Un projet rejeté dans l’ensemble par les Cotonois du fait de la cherté de la vie. Autrefois tenté par l’actuel préfet du Littoral Alain Orounla, l’avènement du projet a suscité une pluie de réactions.

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Des conducteurs de taxis en passant par les commerçants, c’était un ras-le-bol total et généralisé. Compte tenu du niveau de vie avec le panier de la ménagère que se creuse au jour le jour, difficile pour Cotonou de chercher à s’aligner sur le modèle de certaines grandes villes notamment Abidjan qui ont délimité les zones d’intervention des taxis et autres véhicules de transport. Le maire de Cotonou ne l’a pas compris ainsi et son projet risque une fois encore de faire assez de mécontents. Car, le citoyen lambda ressentira le coût.

Rappelons qu’entre-temps, la mise en œuvre de ce projet devrait obliger les conducteurs en provenance d’Abomey-Calavi à attendre à la lisière de Cotonou tout comme ceux en provenance de Porto-Novo, à s’arrêter dans les encablures d’Akpakpa. Les commerçants qui devraient venir à Dantokpa et en ville sont contraints de faire la suite du parcours avec les conducteurs de moto appelés Zémidjan. Une façon pour eux de dépenser en plus.



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