Le monde entier célèbre ce 6 février 2023, la journée internationale de la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF). Occasion pour plusieurs organismes de faire passer des messages de sensibilisation de tout genre. C’est aussi le moment choisi par la journaliste Angela Kpeidja pour faire une confidence sur son passé.

L’auteure du roman « Bris de Silence », Angela Kpeidja a profité de la journée internationale de la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) pour faire un feedback sur son passé. Dans une publication elle a avoué avoir perdu sa virginité au cours d’un viol. « Moi je n’ai pas été excisée. C’est une grâce divine … Mais, j’ai perdu ma virginité au détour d’un viol. J’imagine donc ce que l’on peut ressentir lorsqu’on est amputée délibérément d’une partie de soi… », a confié la journaliste.

Lire aussi : Scandale : un élève agresse s3xuellement son enseignante dans une piscine (vidéo)

Mais loin de cette triste expérience et restant collée à l’actualité du 06 février, celle qui s’est engagée contre les violences sexuelles dans son pays n’a pas caché sa désapprobation quant à la pratique de l’excision. Et ce en utilisant une formule bien particulière
« Aujourd’hui, journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines, je me refuse toute littérature sur la problématique pour convier nos géniteurs, nos époux, les hommes… à un exercice. Supposez que quelqu’un choisit délibérément de vous couper votre oreille, l’une de vos mains, l’un de vos doigts ou un de vos testicules alors que vous êtes né avec cet organe bien en place. Que feriez-vous ? Répondez en toute conscience à cette question, et vous comprendrez que compromettre nos vies de cette façon met à mal notre vivre-ensemble… Pourtant, vous êtes nos papas, nos oncles, nos frères… », a précisé la journaliste afin d’attirer l’attention de tous sur le sujet.