Bénin

Ajavon parle de recul démocratique à l’occasion des 30 ans de la conférence

L’investigateur 20/02/2020 à 07:04

Opposant à Patrice Talon, il est moins évident que l’homme d’affaires, Sébastien Ajavon apprécie les actions du régime en place. Et, il n’a pas dérogé à cette tradition instaurée en Afrique surtout où les opposants ne font pas de cadeau au pouvoir en place. Profitant de la célébration des 30 ans de la conférence des forces vives de la nation, il a peint en noir le système démocratique sous l’actuel chef d’Etat, Patrice Talon.

L’homme d’affaires Sébastien Germain Ajavon a lui aussi profité d’une tribune sur sa page facebook pour opiner sur la célébration des 30 ans de la conférence des forces vives de la nation. Occasion pour lui de donner une fois encore, des coups de semonce au régime en place. Opposant au régime du Nouveau Départ, le président d’honneur de l’Union Sociale Libérale (USL) pense qu’il y a un net recul démocratique au Bénin. « Il y a trente ans jour pour jour, le 19 février 1990, nous ouvrions une nouvelle ère en Afrique Sub-saharienne. Pour notre survie et celle des pays qui essaieront de faire autant que nous, nous avons inventé la Conférence des Forces Vives de la Nation dans une démarche inclusive et avec un sens élevé de l’intérêt supérieur de notre Nation », a-t-il rappelé. Et, puis il poursuit : « Certains de nos compatriotes, hommes d’État de l’époque, ont su répondre à leur destin et sont définitivement rentrés dans l’Histoire du Benin et de l’Afrique en se soumettant à la volonté du peuple. A leur tête, Mathieu Kérékou, Isidore de Souza ont donné l’exemple d’une Nation unie autour des valeurs de démocratie, de liberté et de partage », a-t-il rajouté. Par la suite, il estime que des années après, le Bénin sur le plan démocratique recule, « … trente ans après, nous mesurons avec amertume combien ce magnifique héritage fait d’acquis démocratiques et sociaux, de progrès politiques et économiques, est menacé de toutes parts depuis quelques années. Les libertés individuelles sont en constant recul et l’exclusion politique est devenue un mode de gouvernance. L’état de droit bâti au prix du sang des patriotes et pour lequel la Conférence Nationale de 1990 a tant œuvré n’existe plus », regrette-t-il.




 
 

 
 
 

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