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Dans la nuit du mercredi 7 juillet, l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma condamné à 15 mois de prison ferme s’est rendu à la police.

Première nuit en prison pour Jacob Zuma. Il avait quitté sa résidence de Nkandla dans le KwaZulu-Natal peu avant minuit, ce mercredi 7 juillet 2021, évitant ainsi une intervention de la police. L’ancien président a fini par accepter de se livrer aux autorités, parce que les recours engagés en urgence par son équipe juridique n’ont pas suffi à repousser l’ordre de l’arrêter émis par la Cour constitutionnelle, rapporte Rfi.

« De tous les scenarios évoqués, c’est le moins impressionnant qui s’est déroulé. Il est environ 23H30, quand, dans la nuit opaque de la campagne zoulou, Jacob Zuma quitte sa résidence de Nkandla pour se rendre à la police. Caché derrière les vitres teintées d’un convoi de SUV qui s’échappe à toute vitesse, personne ne le voit se livrer aux autorités. Ni humiliation, ni gloire pour l’ancien président qui avait ignoré un premier ultimatum dimanche dernier. Jacob Zuma avait préféré réunir quelques milliers de supporters devant chez lui pour leur promettre de ne jamais se rendre », informe le média français.

En réalité, à part quelques soutiens qui bloquaient l’entrée de la résidence du président Jacob Zuma, personne ne s’est opposé à son arrestation. Et la police avait alors jusqu’à mercredi soir minuit pour venir l’attraper. Donc, cela justifie la présence des caravanes de camions policiers qui patientaient dans les environs en cas de soulèvement populaire. Pas d’arguments juridiques solides pour l’empêcher d’aller en prison. A 79 ans, il entame une peine de 15 mois de prison ferme.

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L’investigateur

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