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Des jours sombres s’annoncent pour l’acteur politique béninois Richard Boni Ouorou. Président du parti Le Libéral (LLB), en cours de création. Il a été arrêté dans la soirée du jeudi 15 mai 2025 pour une affaire de corruption présumée liée à l’obtention du récépissé de sa formation politique.
Dans l’après-midi de ce vendredi, une conférence de presse animée par le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Mario Metonou, a été consacrée à cette actualité politique suivie de très près par les béninois.
Dans cette affaire, plusieurs personnes dont deux hauts cadres du ministère de l’intérieur ont été également interpellés. Il s’agit du Directeur des Partis politiques et des affaires électorales et du Directeur des affaires intérieures et des Cultes.
Selon l’accusation, ceux-ci auraient proposé des facilitations à Richard Boni Ouorou en vue de l’obtention de ses documents officiels, en compensation de fortes sommes, informe le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane Seidou, dans une déclaration datée du jeudi 15 Mai 2025.
Lors de la conférence de presse de ce vendredi, le procureur de la Criet est revenu en détail sur le montant en jeu dans cette affaire. Selon les déclarations faites par le Directeur des Partis Politiques et des Affaires Électorales, une somme de douze millions (12 000 000) de francs CFA aurait été proposée pour l’obtention du récépissé de reconnaissance officielle du parti du sieur Richard Boni Ouorou.
Il affirme toutefois n’avoir effectivement perçu que cinq millions (5 000 000) de francs CFA. Une perquisition opérée à son domicile a permis la saisie de ladite somme, qu’il présente comme celle reçue du sieur Ouorou.
L’acteur politique, pour sa part, n’a pas nié les faits. Selon le procureur, Richard Boni Ouorou a déclaré avoir remis au total sept millions (7 000
000) de francs CFA audit Directeur, en trois tranches : un premier versement d’un million (1 000 000) de francs CFA avant la tenue du congrès du parti le 5 avril 2025, suivi de deux paiements successifs de trois millions (3 000 000) de francs CFA chacun, effectués les 26 et 28 avril 2025.
« Les faits ainsi établis s’analysent en corruption d’agent public, infraction prévue et punie par les articles 335, 336 et suivants du code pénal », commente Mario Metonou, qui précise les peines encourues dans ce cas par les auteurs.
« La peine prévue par notre loi est la réclusion criminelle de cinq ans à dix ans sans préjudice des peines pécuniaires et des confiscations », a-t-il déclaré avant de tirer la sonnette d’alarme :
« C’est le lieu de rappeler à tous, que les demandes répétées d’un agent public ne constituent pas un fait justificatif de l’infraction de corruption à l’égard de celui qui fait le don. Céder aux sollicitations d’un agent public et lui faire des dons vous rend coupable de corruption au même titre que lui ».
Les enquêtes se poursuivent pour situer toutes les responsabilités dans ce dossier.
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