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Affaire coup d’État : « une réprimande pour décourager toute insubordination au sein de la rupture », selon Azannaï

L’investigateur 2/10/2024 à 02:00

Dans un long document publié le lundi 30 septembre 2024, le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï a exprimé sa position sur la présumée tentative de coup d’État déjouée du 27 septembre 2024. Le parti a dénoncé un scénario monté de toutes pièces, dont l’objectif serait de discréditer la classe politique.

Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, suscite de fortes réactions de jour en jour. Elle concerne la tentative de coup d’État manqué impliquant l’ancien ministre Oswald Homeky et l’homme d’affaires Olivier Boko. Avant leur comparution devant le procureur spécial près de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), le parti Restaurer l’Espoir est monté au créneau pour réagir.

Fidèle à son franc-parler, le parti RE dirigé par l’ancien ministre Candide Azannaï n’a pas mâché ses mots pour critiquer la déclaration du procureur de la Criet, Mario Metonou. Selon le parti, la contestation émanant du Président du Groupe NSIA, qui a déclaré qu’il n’existait aucun compte bancaire ouvert au nom du Colonel Djimon Tévoédjrè dans les livres de NSIA Banque Côte d’Ivoire, remet en question la crédibilité du procureur spécial. « Entre le Groupe NSIA et le procureur spécial de la Criet, quelqu’un joue sa crédibilité », souligne le parti.

Un « règlement de comptes »

Pour le parti Restaurer l’Espoir, cette affaire de coup d’État n’est qu’une pure invention, « factice dans la propre conscience du Colonel Tévoédjrè ». Selon le parti, il s’agirait également d’un « règlement de comptes » visant plusieurs objectifs.

Le premier : réprimer et punir de manière exemplaire afin de décourager toute insubordination au sein du régime dit de la rupture. Le second : se débarrasser d’un partenaire devenu encombrant, briser son rêve politique latent, et profiter de l’occasion pour renforcer les liens d’affaires au sommet de l’État en vue de préparer l’après 2026. Le troisième : répandre la terreur par des poursuites et persécutions, en manipulant l’administration, la justice, ainsi que les forces de sécurité et de défense. Enfin, l’objectif serait de discréditer la classe politique afin de saper l’influence des forces politiques indépendantes et les déstabiliser.

En somme, selon le parti de Candide Azannaï, la mise en scène du prétendu recours à la force pour perpétrer un coup d’État le 27 septembre 2024 serait une étape dans le processus et ceci en marge des élections de 2026.




 
 

 
 
 

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