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C’est l’actualité du moment au Bénin. L’affaire de corruption présumée impliquant deux cadres du ministère de l’intérieur et l’homme politique Richard Boni Ouorou, Président du parti en création Le Libéral (LLB). Lors d’un échange à bâtons rompus avec les professionnels des médias, ce dimanche 18 mai 2025, Nourénou Atchadé, deuxième Vice-président du parti d’opposition Les Démocrates et Président du "Groupe parlementaire LD" , a officiellement réagi sur le sujet.
En effet, Richard Boni Ouorou est arrêté ainsi que plusieurs autres personnes pour avoir, selon le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), corrompu deux agents du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. Selon les premières informations rapportées par le ministre Alassane Seidou, c’est l’un des agents du ministère qui s’est approché du leader politique pour lui proposer des facilitations dans l’obtention de son récépissé.
Une somme de 12 millions de francs CFA aurait été alors proposée pour l’obtention du récépissé de reconnaissance officielle du parti du sieur Richard Boni Ouorou, selon une récente déclaration de presse du Procureur spécial Mario Mètonou.
À ce stade de l’enquête, l’un des agents notamment le Directeur des Partis Politiques et des Affaires Électorales, a déclaré n’avoir perçu que cinq millions de francs CFA. Pendant ce temps, Richard Boni Ouorou affirme avoir remis au total sept millions de francs CFA audit Directeur, en trois tranches : un premier versement d’un million de francs CFA avant la tenue du congrès du parti le 5 avril 2025, suivi de deux paiements successifs de trois millions de francs CFA chacun, effectués les 26 et 28 avril 2025.
Pour le Président du Groupe Parlementaire Les Démocrates, Nourénou Atchadé, cette affaire met clairement en lumière les difficultés liées à la création d’un parti politique dans le contexte actuel béninois. Selon lui, Richard Boni Ouorou ne s’est pas levé de son propre chef pour aller corrompre l’agent de l’Etat. « Il a été obligé », a-t-il insisté.
À l’en croire, « Personne ne sort l’argent pour corrompre parce qu’il veut. De quelle nation parlons-nous ? Qu’on soit obligé de corrompre les agents, les fonctionnaires avant d’obtenir le récépissé de son parti. On ne traite pas souvent les causes mais c’est les conséquences que nous traitons dans notre pays. C’est dangereux ce qui se passe. On n’est pas obligé d’empêcher la naissance des partis », s’indigne le député de l’opposition qui invite à une réflexion collective pour la restauration de la démocratie béninoise.
Richard Boni est poursuivi par le parquet spécial de la Criet pour « corruption d’agent public ». Il risque une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans, sans préjudice des peines pécuniaires et des confiscations.
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