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Affaire Balthazar : un prêtre adresse un message poignant à ceux qui ont regardé les vidéos érotiques

L’investigateur 9/11/2024 à 01:18

L’affaire de sextape impliquant Balthazar Ebang Engonga, haut fonctionnaire de la République de Guinée équatoriale, continue de susciter des réactions. La plus récente est celle d’un prêtre catholique nigérian. Dans un message écrit relayé par Afrikmag, le père Kelvin Ugwu critique ouvertement ceux qui, tout en condamnant ce scandale sexuel d’envergure, demandent néanmoins à voir les vidéos à caractère pornographique.

Pour ce prêtre nigérian, les personnes qui téléchargent les vidéos pour les visionner ne valent pas mieux que les protagonistes de ces sextapes.

« C’est intéressant de voir comment vous, qui avez regardé les vidéos de la Guinée équatoriale, non par accident pour les supprimer aussitôt, mais bien assis, à les mendier ou à les télécharger pour ensuite les visionner une, deux, trois, quatre fois et plus… Pourtant, vous vous sentez moralement supérieurs à tous les acteurs de ces vidéos », a-t-il écrit, soulignant ainsi l’hypocrisie de ceux qui dénoncent les faits tout en participant activement à leur diffusion.

Selon ce religieux, le simple fait de visionner ces vidéos constitue une forme de participation au scandale.

Lire aussi : [Affaire Baltasar : La Première Dame équato-guinéenne prend position))>https://www.linvestigateur.info/?Affaire-Baltasar-La-Premiere-Dame-equato-guineenne-prend-position&var_mode=calcul]

« Vous êtes tous pareils. Que vous ayez péché différemment ne signifie pas que votre faute est moindre. En fin de compte, voilà qui vous êtes… Vous aimez la pornographie. Vous prenez plaisir à regarder des gens nus faire l’amour », a-t-il dénoncé.

Pour conclure, le père Kelvin Ugwu a invité chacun à se reprendre et, surtout, à aller se confesser « pour toutes les fois où vous avez demandé des vidéos de la Guinée équatoriale ».

Les vidéos intimes dont parle le prêtre catholique seraient au nombre de 400. Dans celles-ci, on peut voir Balthazar Ebang Engonga dans des ébats avec différentes femmes, parfois dans des locaux administratifs et d’autres lieux insoupçonnés, avec le drapeau équato-guinéen visible dans certaines scènes. Ce comportement a profondément choqué les dirigeants du pays.

Des sanctions ont été prises contre tous les fonctionnaires impliqués dans ce scandale, à commencer par Balthazar Ebang Engonga, fils de Baltasar Engonga Edjo’o, actuel président de la Commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), qui a été démis de ses fonctions.



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