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A Talon : le maire de Savè rappelle une promesse faite au cours de la tournée du président non encore tenue

L’investigateur 16/03/2023 à 10:27

Au cours des violences électorales de des années 2019 et 2021, des jeunes de la commune de Savè ont été interpellés et sont actuellement en prison. Leur libération tient beaucoup à leurs proches, aux populations et aux autorités de leur localité.

A la faveur d’une interview accordée à Crystal News et Matin Libre, Dénis Oba Chabi, maire de la commune de Savè a abordé la préoccupation liée à la détention en prison de certains jeunes de sa commune lors des violences électorales. Il a expliqué avoir plaidé le cas de ces jeunes au cours de la tournée nationale du président Patrice Talon. "Je me rappelle même que la tournée nationale qu’a effectué le président de la République il y a de cela 1 à 2 ans, il a commencé par Savè. Les nôtres étaient déjà en prison. Nous avons soulevé le problème. Il a promis fermement le régler au moment opportun", a-t-il dit.

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L’autorité communale estime que c’est le bon moment pour le Chef de l’État de gérer ce dossier qui commence par durer. "J’estime qu’avec les dernières élections, on est au moins à 03 ans d’autres élections. C’est certainement le temps pour le président de la République de revoir ces dossiers des nôtres surtout que c’est des jeunes." Pour lui, c’est l’avenir des jeunes qui est préoccupant. "Il faut tout faire pour sauver leur avenir. Si un jeune perd 5 ans, 10 ans en prison, ce n’est pas intéressant", a-t-il confié.

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Dénis Oba Chabi espèrent que le président de la République avec son ministre de la justice Sevérin Quenum ; et même les députés de la 9è législature vont jouer leur partition pour un dénouement heureux de ce dossier. "Nous avons posé le problème au président et c’est certain qu’il en ait conscient et il a pris le dossier à bras le corps. J’ai rencontré plusieurs fois le ministre de la justice Sevérin Quenum. Eux-mêmes, ils sont à pied d’œuvre. Souhaitons que les nouveaux députés s’y mêlent aussi pour que d’ici là, dans un très court temps, qu’on puisse relâcher ces jeunes, qu’ils nous rejoignent et que l’on continue ensemble la lutte" a déclaré le maire de Savè.




 
 

 
 
 

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